La plastie mammaire de réduction est une véritable intervention chirurgicale même s’il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique. Elle comporte, comme pour toute chirurgie, certains risques même s’ils sont rares.
-Les complications liées à l’anesthésie :
C’est le médecin anesthésiste-réanimateur qui vous informera, lors de sa consultation, des risques inhérents à l’anesthésie. En effet, l’anesthésie provoque dans l’organisme des réactions parfois inattendues et plus ou moins faciles à maîtriser. Le Docteur Jean-Charles BAYOL travaille avec un anesthésiste parfaitement compétent qui exerce dans une structure chirurgicale. De ce fait les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Les techniques, les médicaments anesthésiques et les méthodes de surveillance ont énormément progressé au cours des vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention de chirurgie mammaire est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
-Les complications liées à la chirurgie mammaire :
Le choix d’un bon chirurgien esthétique qualifié, compétent, et sérieux formé aux différentes techniques de mammoplastie de réduction, permettra de limiter les risques.
Les vraies complications sont rares à la suite d’une plastie mammaire de réduction réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat.
Les principales complications d’une opération de chirurgie mammaire sont les suivantes :
-Accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire) : Ces complications sont très rares mais graves. Leur meilleur traitement est préventif : port de bas anti-thrombose pendant l’intervention et une semaine après, lever et marche précoce, dans certains cas un traitement anticoagulant sera prescrit après l’intervention.
-Infection : L’infection est rare, elle peut nécessiter une reprise chirurgicale pour drainage.
-Collection sanguine ou hématome : Lorsque l’hématome est important, une reprise chirurgicale peut s’avérer nécessaire pour permettre son évacuation, un lavage et une cautérisation.
-Retard de cicatrisation : Le retard de la cicatrisation pourra augmenter la durée des suites opératoires.
-Nécrose aréolaire : La nécrose des aréoles est le plus souvent partielle lorsqu’elle survient, elle est exceptionnellement complète. Cette nécrose est largement favorisée par le tabagisme car il détériore la micro-circulation sanguine. Le risque est d’autant plus élevé que l’hypertrophie mammaire est importante et que le patient a une surcharge pondérale. Cette nécrose entraîne habituellement des cicatrices larges. En cas de perte complète des aréoles, une reconstruction pourra être proposée quelques mois après la cicatrisation complète. Cette cicatrisation sera longue et nécessitera des soins locaux pendant plusieurs semaines.
-Nécrose cutanée ou glandulaire : Quelle que soit la technique utilisée, un retard de cicatrisation peut être observé, même sans infection, dans les hypertrophies importantes car le tissu graisseux a un faible pouvoir de cicatrisation. Ceci se traduit par un lâchage des sutures avec élimination de matériel nécrotique par la plaie. Le résultat tardif est souvent bien meilleur que l’aspect de la plaie ne pourrait le faire craindre au début de l’évolution, mais au prix d’une longue période de cicatrisation.
-Altération de la sensibilité : Une altération de la sensibilité au niveau des mamelons est possible dans les suites opératoires d’une réduction mammaire. Le plus souvent la sensibilité normale réapparaît au bout de 6 à 18 mois.
-Oreilles cicatricielles : Situées à chaque extrémité des cicatrices horizontales, elles peuvent aussi nécessiter une retouche chirurgicale plusieurs mois après l’intervention.
-Évolution cicatricielle : L’évolution des cicatrices peut ne pas être favorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques voire chéloïdes. L’apparition et l’évolution de ces cicatrices sont imprévisibles. Elles peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.